Lorsque l’aube se lève à l’Est, ses longs rayons épais rougis du sommeil des terres pénètrent et s’allongent dans le ciel ovale de ses yeux bleus. Il inspire profondément afin de respirer les landes dont l’orge encore vert ondoie sous la caresse des grandes mains transparentes du vent du Nord. Sa vue perce les vallées et suit la plaine dans sa pente douce. Il frissonne au son des rocs qui murmurent dans le silence venteux de ce premier instant fondu d’or, où languissent pâlement les derniers restes d’une nuit claire.
Source image : DeviantArt (une vieille image dans mon ordinateur dont je ne retrouve pas le lien, je le mets dès que je le trouve)
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